Malgré une économie diversifiée et un potentiel riche en ressources naturelles et agricoles, le Cameroun est confronté à de nombreux défis, dont la vie chère, l’accès aux marchés, la compétitivité internationale et le développement du "Made in Cameroun".
Avec un taux de croissance du PIB estimé à 4,5 % en 2025, le pays affiche une certaine résilience, mais pour accélérer cette dynamique, il est crucial de repenser le modèle économique et d’identifier les leviers d’une transformation structurelle et durable.
C’est dans ce contexte que s’est tenue la plateforme de dialogue, ‘’The Okwelians' Summit’’ qui a rassemblé décideurs publics et privés pour repenser l’avenir économique du Cameroun.
Parmi les enjeux clés soulevés au sommet, la question de l’environnement des affaires. L’amélioration du climat entrepreneurial est essentielle pour attirer les investissements et soutenir la dynamique des PME, moteur de la croissance économique. Il y a également, entre autre, l’accès au financement qui demeure un obstacle majeur pour les entrepreneurs et les industriels. Le secteur privé est en quête de solutions adaptées pour pallier ces difficultés et stimuler la compétitivité. Aussi, dans un contexte économique marqué donc par des tensions inflationnistes, un taux de chômage élevé et un pouvoir d’achat en berne, le besoin de réformes structurelles devient impératif.
The Okwelians’ Summit met ainsi en avant la nécessité d’un changement de modèle économique, avec un ancrage plus fort dans les savoirs endogènes, l’innovation verte et une prospérité partagée. L’une de ses particularités est d’associer les acteurs privés, les investisseurs et la société civile à la réflexion sur la transformation du Cameroun.
Cliquez sur l’image pour écouter les explications de Jacques Jonathan Nyemb, avocat d'affaires qui préside le Think and Do Tank à l’origine de cette concertation économique.
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La situation en République Démocratique du Congo a connu un nouveau tournant avec la prise des villes stratégiques de Goma et Bukavu par le mouvement M23. Ce bouleversement ne se limite pas au volet sécuritaire ; il affecte profondément l’économie régionale, notamment les échanges commerciaux entre l’Est de la RDC et le Burundi. Le trafic transfrontalier est fortement ralenti : les voyageurs se font rares, les agences de transport routier peinent à attirer des clients, et l’impact sur le marché burundais est significatif. Les petits commerçants, qui dépendent de ce commerce transfrontalier pour leur survie, subissent de lourdes pertes, confrontés à des ruptures d’approvisionnement et à une baisse drastique de leur chiffre d’affaires.
Cliquez sur l’image pour écouter le reportage d’Antéditeste Niragira, le correspondant de la DW à Bujumbura.