Au Ghana, en Namibie, des femmes ont accédé récemment à de hautes fonctions politiques.
Mais il reste difficile pour les femmes de se hisser jusqu’en haut de l’appareil étatique, de jouer un rôle reconnu socialement dans des pays où la culture patriarcale reste forte.
Des pionnières en Afrique
Jane Naana Opoku-Agyemang. C’est ainsi que s’appelle la nouvelle vice-présidente du Ghana. Et en Namibie, le nom du chef de l’Etat est Netumbo Nandi-Ndaitwah – une présidente.
Par le passé, on a connu Ruth Perry et Ellen Johnson Sirleaf à la tête du Libéria, Sahle-Work Zewde, qui a présidé l’Ethiopie, Joyce Banda vice-présidente du Malawi. La présidente de Maurice, aussi : Ameenah Gurib-Fakim ou celle par intérim qui l’avait précédée, Agnès Ohsan-Bellepeau. Mais il y en a d’autres, nous n’allons pas toutes les citer : atherine Samba-Panza en RCA, Rose Francine Rogombé au Gabon, Aminata Touré, ex-Première ministre du Sénégal, Victoire Tomegah-Dogbé, qui a été cheffe du gouvernement au Togo ou encore Judith Suminwa en RDC.
Ces exemples pour dire que oui, il y a des femmes qui ont occupé de hautes fonctions en Afrique – dans plusieurs pays mais sur le continent, comme ailleurs dans le monde, on est encore loin de l’égalité des sexes dans les sphères de pouvoir et évidemment, au quotidien.
Le Global Gender Gap Report 2023 du Forum économique mondial indique que le Rwanda, ainsi que d'autres pays d'Afrique subsaharienne comme la Namibie et l'Afrique du Sud, a comblé plus de 70 % de l'écart global entre les hommes et les femmes. Cela veut dire que ces pays font mieux en la matière que des régions comme l'Asie du Sud, le Moyen-Orient ou l'Afrique du Nord.
Droits et Libertés est une émission préparée, produite et présentée par Sandrine Blanchard
Avec un merci cette semaine à Okeri Ngutjinazo, Cai Nebe et Neema Namadamu