La protéine qui permet de ne plus vieillir
27 février 2025Non, ceci n'est pas une page de publicité, c'est une information scientifique ! Les signes de vieillissement sont la faute d'une protéine découverte il y a peu par des chercheurs japonais. Son nom : AP2A1 (Adaptor Protein Complex 2, Alpha 1 Subunit). Cette découverte pourrait-elle révolutionner les traitements anti-âge voire allonger la durée de la vie humaine ? Tentative de réponse.
Fontaine de jouvence ou ostéoporose
Tout a un temps. L'humain aussi vieillit. Inéluctablement. Fontaine de jouvence, élixirs, crèmes anti-âge… cette course effrénée à la jeunesse éternelle est peut-être terminée.
Des chercheurs japonais ont découvert une protéine responsable du processus de vieillissement. Si on arrive à la bloquer, les cellules vieillissent moins vite… et parfois même, elles rajeunissent.
Cela permettrait non seulement de rallonger l'espérance de vie des humains, mais aussi d'éviter certaines maladies dues à l'âge, comme l'ostéoporose, certaines maladies cardiaques, certains cancers ou de freiner des maladies neurodégénératives.
Qu'est-ce que cette protéine AP2A1 ?
Lors du processus de vieillissement, les cellules perdent en activité. Les fonctions des cellules se modifient et la division cellulaire s'arrête de façon irréversible. On parle alors de sénescence ou de " vieillissement cellulaire ".
Les cellules sénescentes sont bien plus grosses que les autres. Elles utilisent autrement l'énergie.
"Ce qui est fascinant, c'est que les fibres de stress sont beaucoup plus épaisses dans les cellules sénescentes que dans les cellules jeunes, ce qui suggère que les protéines contenues dans ces fibres aident à maintenir leur taille", explique l'auteur principal de l'étude, Pirawan Chantachotikul.
Les chercheurs ont pu identifier la protéine responsable de cela et c'est donc la protéine AP2A1, qui est principalement présente dans les cellules sénescentes. Lorsque les chercheurs ont supprimé l'AP2A1 dans les cellules sénescentes, cela a favorisé le renouvellement cellulaire. En revanche, une surexpression de cette protéine dans les cellules jeunes a accéléré leur sénescence.
Alors non, cette découverte n'a pas encore d'application pratique. Mais elle pourrait contribuer à traiter non plus les symptômes, mais la cause du vieillissement.
En attendant, remettons-nous un peu de crème au coin des rides.