Jeudi (05.06), une nouvelle attaque contre le camp de Boulkessi a fait plusieurs morts parmi les militaires maliens.
Dimanche dernier, au moins 30 soldats avaient été tués dans ce même camp, selon des sources sécuritaires et locales, dans une attaque revendiquée par le Groupe de soutien à l'islam et aux musulmans (JNIM, de son acronyme en arabe). Le bilan pourrait être plus lourd, selon des sources sécuritaires.
Selon nos informations, l'armée malienne s'est retirée ce vendredi (06 juin) de l'un de ses principaux camps militaires dans le centre du pays. Ce retrait est intervenu après deux attaques attribuées à des jihadistes du JNIM et qui ont coûté la vie à des dizaines de soldats en quelques jours.
Eric Topona et ses invités analysent les raisons de la résurgence de ces attaques djihadistes dans le nord du Mali, en dépit des assurances des autorités militaires du Mali :
- Boubacar Ba, chercheur et directeur du Centre d'analyse sur la gouvernance et la sécurité au Sahel.
- Seidik Abba, chercheur associé et président du Centre international d’études et de réflexions sur le Sahel (CIRES).
- Mohamed Abdellahi Elkhalil, spécialiste des questions sociales et sécuritaire du Sahel et pomoteur du symposium du Sahel pour l'éradication de l'extrémisme violent, religieux et du terrorisme.
- Ag Ahmedou Mohamed, journaliste et acteur de la société civile des régions de Tombouctou et Taoudeni au Mali.
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