Présenté par le ministre de la Réconciliation, de la Paix et de la Cohésion nationale, La Charte pour la paix et la réconciliation nationale a été adopté au cours du Conseil des ministres du mercredi 30 juillet 2025. Elle a été élaborée après le Dialogue inter-malien de 2024.
Selon le gouvernement malien, cette charte nationale est conçue comme un document de référence pour toutes les actions en faveur de la paix, de la réconciliation, de la sécurité, du vivre-ensemble et de la refondation de l’État. Son préambule rappelle les crises cycliques qui ont affecté le pays depuis l’indépendance et affirme la volonté d’y répondre par un nouveau contrat social, ancré dans les valeurs nationales et les principes de souveraineté.
Le document prône "une Nation souveraine, réconciliée, tolérante et en paix, dans un État fondé reposant sur une gouvernance démocratique, juste et équitable". Cependant, il ne fait pas l'unanimité.
Pour analyser son contenu, Eric Topona reçoit trois invités :
- Boubacar Ba,chercheur et directeur du Centre d'analyse sur la gouvernance et la sécurité au Sahel.
- Jérémie Coulibaly, enseignant-Chercheur à l'Université Kurukanfuga de Bamako (Ex Université des sciences juridiques et politiques de Bamako (USJPB). Il fut membre du comité chargé de rédiger le projet de charte.
- Ismaël Sacko, président du parti social-démocrate africain-Mali et ancien conseiller du Président Ibrahim Boubacar Keïta.
Pour écouter l'intégralité du débat, cliquez sur l'image (ci-dessus).