Le port allemand en eau profonde n'a pas conquis les armateurs
Un coût de près d'un milliard d'euros, 130 hectares de surface disponible pour entreposer les conteneurs, 170 hectares supplémentaires pour les entreprises de logistique, un échangeur d'autoroute construit spécialement pour le site, un élargissement à deux voies de la ligne de train préexistante… Tout cela devait permettre à Wilhelmshaven de concurrencer les grands ports européens. Mais pour le moment, l'activité ne décolle pas, comme a pu le constater Godehard Weyerer.
L'invité de l'interview de la semaine est Alfredo Calcagno, directeur du département "mondialisation et stratégies de développement" à la Cnuced, la Conférence des Nations unies sur le Commerce et le Développement. Il évoque le risque que prennent certains pays en misant trop sur les matières premières, sans chercher à diversifier leur économie.