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Le 8 mai, Journée internationale de la Croix-Rouge

8 mai 2025

L'édition 2025 est placée sous le signe de la reconnaissance du travail des volontaires de l'association d'aide humanitaire. Illustration au Cameroun.

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Un membre de la Croix Rouge vient en aide aux civils touchés par le cyclone Idai au Mozambique (mars 2021)
La mission du CICR consiste à apporter protection et assistance aux personnes touchées par les conflits armés et autres situations de violenceImage : Reuters/Red Cross Red Crescent Climate Centre/D. Onyodi

La date du 8 mai a été choisie pour célébrer la Journée internationale de la Croix-Rouge en l'honneur de la naissance d'Henry Dunant, fondateur du CICR, le Comité international de la Croix-Rouge, qui symbolise le dévouement continu à la cause humanitaire mondiale.

Cette année, le CICR veut rendre en particulier hommage aux volontaires dont le travail acharné permet à l'association de fonctionner partout dans le monde. Illustration au Cameroun, où des bénévoles de la Croix-Rouge et du Croissant-Rouge jouent un rôle essentiel dans les réponses aux crises, la distribution d'aide et l'éducation sanitaire.

Ci-dessous, le témoignage d'Alhadji Salé, président du comité d'arrondissement de la Croix-Rouge de Kolofata, une localité où sévit la secte Boko Haram

Alhadji Salé : Notre travail consiste à intervenir, à faire l'appui et à venir en en secours auprès de notre communauté. Dans l'arrondissement de Kolofata aujourd'hui, on a 38 volontaires secouristes formés avec leurs certificats et j'ai aussi 37 volontaires formés en première secours.

Vous voyez Kolofata aujourd'hui, ça apporte plus de 6.000 - au moins - de déplacés internes qui se retrouvent de nos jours dans l'arrondissement de Kolofata et ce n'est pas facile de gérer 6.000 déplacés sur place.

DW : Aujourd'hui, les volontaires du monde entier sont sous les projecteurs à l'occasion des 60 ans du mouvement du Croissant rouge. Qu'est ce que ça vous fait à vous cette reconnaissance ?

Alhadji Salé : Être à côté de la Communauté, appuyer la Communauté, ce n'est pas du tout facile. 

DW : Est ce qu'il y a des choses que vous aimeriez voir s'améliorer dans votre travail de volontaire ?

Si vraiment il y a possibilité de renforcer aussi les déplacés, à faire vraiment les appuyer dans les activités agricoles pour que eux aussi, même si demain les partenaires vont partir, ça va quand même rester dans leurs esprits, quelque chose qu'ils peuvent eux-mêmes là, de leurs forces, de leur capacité ou leur intelligence, va rester à travailler. 

Vue aérienne de Yaoundé
Elisabeth Asen Correspondante au Cameroun pour le programme francophone de la Deutsche Welle