La CDU critique la répartition ministérielle
11 octobre 2005La conservatrice Angela Merkel deviendra la première chancelière d’Allemagne aux termes d’un accord préalable conclu hier et qui met fin au blocage politique qui prévalait depuis les législatives du 18 septembre. Le SPD obtiendra 8 portefeuilles dont ceux de 1ere importance que sont les affaires étrangères, les finances, la justice et le travail.La CDU et la CSU se contente de 6 ministères. Une répartition critiquée au sein du camp conservateur, jugeant que la chancellerie lui coûte le prix fort. Critiques que le secrétaire général du groupe parlementaire de l’union, Norbert Röttgen réfute: "Je pense que cette façon de voir les choses est la mauvaise. Pour réussir cette coalition il faut se demander avant tout si elle est capable autant dans son programme que dans sa conception de régler des problèmes cruciaux. C’est là la vraie perspective, pas la campagne électorale. Si nous y parvenons le pays en tirera profit, et aussi les deux partis de la coalition. Je crois que nous avons besoin de ce changement de perspective et que nous le réaliserons lors des négociations"
Celles-ci peuvent donc débuter. Tandis que déja l’avènement d’Angela Merkel au poste de chef du gouvernement est salué notamment par les syndicats et le patronat. Martin Wansleben de la chambre de commerce et d’industrie:"Plus de 50% de la population sont des femmes. Pourquoi est-ce qu’une femme ne pourrait pas s’imposer ? Cela apportera sûrement des changements ici. Et à l’étranger on va ouvrir les yeux et se dire : peut-être ne sont-ils pas si conservateurs dans leur structure les allemands. Peut-être sont-ils capables d’oser l’aventure"