L'Allemagne s'est imposée face à la France
21 juillet 2025L'Allemagne s'est retrouvée en infériorité numérique presque tout au début de la rencontre en raison de l'expulsion de sa joueuse Kathrin Hendrich.
En effet l'Allemande a été coupable d'avoir tiré les cheveux de la Française Griedge Mbock à la 13e minute. Elle a immédiatement écopé d'un carton rouge, synonyme d'expulsion pour le match.
De surcroit, un penalty a été accordé à la France surtout que cette faute grave a été commise en pleine surface de réparation. Grace Geyoro a transformé le pénalty, ce qui a permis à la France de mener au score deux minutes plus tard (1-0, 15e).
La résilience des Allemandes
L'Allemagne est dans la foulée revenue dans le match après une égalisation rapide de la tête signée Sjoeke Nüsken. Les joueuses allemandes se sont par après bien organisées en défense tout en misant sur les actions des contres.
Pendant ce temps, la France a par la suite été incapable de profiter de sa supériorité numérique pour faire la différence, ce qu'a critiqué le sélectionneur des Bleues Laurent Bonadei :
"On a bien démarré ce match en menant au score et en évoluant en supériorité numérique 11 contre 10. Mais on n'a pas pu faire la différence et aux tirs au but, l'Allemagne qui a très bien défendu pendant le match a fini par gagner cet exercice", a-t-il dit.
Berger héroïque
La gardienne de la Mannschaft Ann-Katrin Berger a fait preuve d'une solidité exceptionnelle dans ce quart de finale. Berger a réalisé en effet 11 arrêts dont deux lors de la séance fatidique des tirs au but, ce qui a fait d’elle la joueuse du match.
Le sélectionneur de l'équipe féminine de l'Allemagne Christian Wueck a été également ému par le talent de sa joueuse :
"Elle fait partie de nos joueuses expérimentées. C'est un atout. Elle est aussi calme et patiente dans les moments d'extrêmes tensions. C'est ce qu'elle a prouvé pendant ce match. Elle a été essentielle pour l'équipe", a-t-il expliqué.