Le CIO élit son nouveau président dans un contexte compliqué
19 mars 2025La 144e session du Comité international olympique (CIO) s'est ouverte mardi 18 mars 2025 en Grèce.
Lors de son dernier grand discours à la tête du CIO, l'Allemand Thomas Bach a évoqué "la fragilité des valeurs olympiques" et notamment le message de paix promu par l'instance.
Si Thomas Bach a insisté sur ce point, c'est parce qu'il sait que son successeur va prendre la tête du CIO dans un contexte géopolitique très compliqué.
En amont des derniers Jeux olympiques, la participation ou non des athlètes russes et bélarusses avait été au coeur des débats. Une situation qui risque de se présenter à nouveau avec l'essor des conflits à travers le monde, de la République démocratique du Congoau Soudan, en passant par la bande de Gaza et bien sûr l'Ukraine.
Des défis nombreux
Le prochain président du CIO devra aussi décider de sa position vis-à-vis des états jugés non-démocratiques. Durant son mandat, Thomas Bach a essuyé beaucoup de critiques pour sa proximité avec la Chine de Xi Jinping et la Russie de Vladimir Poutine.
Autre défi de taille : rendre les Jeux olympiques moins coûteux pour les villes hôtes et moins polluants. La question d'organiser enfin les JO sur le continent africain sera aussi très importante dans les prochains mois.
Sept candidats en lice
Parmi les sept candidats au poste de président, plusieurs personnalités se dégagent, à commencer par Sir Sebastian Coe, le patron de l'athlétisme mondial et David Lapartient, le président de l'UCI, la fédération internationale de cyclisme.
La seule femme à se présenter est la nageuse zimbabwéenne Kirsty Coventry, double championne olympique du 200m dos et actuelle ministre de la Jeunesse et des Sports au Zimbabwe.