Après l'assassinat dimanche dernier, du général Adolphe Nshimirimana, c'est Pierre Claver Mbonimpa, l'un des défenseurs des droits de l'Homme les plus respectés du pays qui a échappé hier à un attentat.
Pour de nombreux analystes, ce climat délétère ravive le spectre de la guerre civile que le Burundi a déjà connue. D'où l'impérieuse nécessité de renouer le plus vite avec le fil du dialogue, rompu juste avant la présidentielle controversée du 21 juillet dernier.