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Témoignage de Blandine sur l'avortement au Burkina Faso

17 avril 2025

Pendant des générations, les femmes ont mis leur vie en danger en pratiquant l'avortement clandestin.

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La quasi-totalité des pays africains interdisent l’interruption volontaire de grossesse – ou IVG.
L’Afrique est même le continent où les lois sont les plus restrictives en la matière.

Seuls cinq pays y autorisent l’avortement : La Tunisie, depuis 1973, l’Afrique du Sud et le Cap-Vert depuis 1997, le Mozambique depuis 2014 et le Bénin, dont nous reparlerons tout à l’heure, depuis l’année dernière.
Et malgré ces interdictions, on estime à plus d’un million et demi le nombre de femmes africaines qui recourent à l’IVG. Mais clandestinement, donc.

Ce qui signifie qu’elles mettent vraiment leur vie en danger, en absorbant des potions, des médicaments, en s’insérant des objets dans le vagin ou l’utérus. Et en risquant des infections et des hémorragies.

Ecoutez en cliquant sur la photo ci-dessus le témoignage de Blandine, habitante de Ouagadougou, cette infirmière à la retraite revient sur les méthodes dangereuses qu’elle a vu employées par ses concitoyennes.