Une attaque à Jérusalem-Est fait six morts
8 septembre 2025
La spirale de violence se poursuit au Proche-Orient. Six personnes ont été tuées à Jérusalem-Est dans une attaque anti-israélienne.
C'est l'attaque la plus meurtrière dans la ville depuis le début de la guerre à Gaza, en octobre 2023.
Des témoins ont pu filmer la scène avec leur smartphone. Sur les images qui circulent, des personnes prennent la fuite au milieu de véhicules à l'arrêt, au niveau d'un carrefour. Puis on entend le crépitement de coups de feu.
Selon la police, les tireurs ont ouvert le feu sur une station d'autobus, à l'entrée du quartier de Ramot, dans le secteur de la Ville sainte occupée et annexée par Israël.
Sur d'autres images, on voit des impacts de balles sur le pare-brise d'un bus, les secours et des agents de police qui s'activent.
Les assaillants abattus sur place
La police explique qu'un agent de sécurité et un civil présents sur les lieux ont riposté et tué les assaillants.
"Nous sommes en guerre contre le terrorisme sur plusieurs fronts", a réagi Benjamin Netanyahu. Le Premier ministre israélien s'est rendu sur place.
Si l'attaque n'a pas été directement revendiquée, le Hamas a assuré que les auteurs étaient des Palestiniens et qu'il s'agit, selon l'organisation terroriste d'"une réponse naturelle aux crimes de l'occupation et au génocide" contre le peuple palestinien dans la bande de Gaza.
Parmi les réactions, notons celle de la Commission européenne qui condamne l'attaque en estimant qu'elle "montrait" à quel point un cessez-le-feu entre Israël et le Hamas était "nécessaire".
Isräel et les Etats-Unis lancent un "dernier avertissement" au Hamas
Les négociations entre les deux parties sont toutefois toujours dans l'impasse.
Israël a adressé "un dernier avertissement" au Hamas pour qu'il libère les otages retenus à Gaza, sous peine d'être anéanti.
Le président américain Donald Trump a lancé la même mise en garde hier.
Le Hamas affirme être prêt à des négociations pour discuter de la libération des otages, mais à condition qu'Israël s'engage notamment à "la fin de la guerre" et à "un retrait complet israélien de la bande de Gaza".
Sur le terrain, l'armée israélienne contrôle actuellement trois quarts de l'enclave palestinienne et 40% de la ville de Gaza, qu'elle entend totalement conquérir.