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Tom Fletcher auprès de familles en détresse en RDC

2 juillet 2025

Alors que l’aide humanitaire recule, une délégation des Nations Unies s’est rendue dans l'est de la RDC pour entendre les préoccupations des familles en détresse.

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De retour dans son village à Chacha, dans le Nord-Kivu, dans l'est de la RDC, après plusieurs mois passés dans un camp de déplacés, Zawadi Kubuya n’a retrouvé qu’un tas de ruines. Sans maison, sans ressources, elle a construit cet abri de fortune pour protéger ses enfants.

"Nous étions dans les camps parce que nous avions fui la guerre. Nous étions au camp de Kimashini à Mugunga. Et là, la vie était difficile. Mais aujourd’hui nous voici de retour puisque ceux qui étaient ici ont aussi pris Goma", témoigne Zawadi Kubuya.

C'est pour écouter et comprendre les familles en détresse que Tom Fletcher est arrivé à Goma dans la province du Nord-Kivu, dans l’est de la RDC. C'est la deuxième mission africaine du secrétaire général adjoint de l’Onu chargé de l’humanitaire, après le Sud-Soudan. 

Tom Fletcher a pu aussi visiter des centres de santé et des projets soutenus par les Nations Unies.  

"Je suis à l’est du Congo pour écouter les gens. Pour entendre les gens, pour vraiment comprendre leurs besoins, les espoirs. Et ce que j’ai vu ici, c'est que les besoins sont énormes."

"Le monde est devenu moins généreux"

La visite de Tom Fletscher survient alors que le président américain Donald Trump a suspendu les financements humanitaires de l’USAID et d’autres programmes, dès son investiture en janvier 2025. 

Sur la DW, Tom Fletcher constate que "c’est très difficile en ce moment parce que le monde est devenu moins généreux, moins gentil en fait. Et donc c’est notre travail, c’est notre boulot, d’aller convaincre et donner le soutien nécessaire".

Pour les habitants, cette visite augure de lendemains meilleurs. 

"Nous revenons des camps, nous sommes encore des déplacés. Alors, nous sommes contents de voir les humanitaires. Peut-être qu’ils vont plaider pour nous ou faire des choses importantes pour nous."

"Nous souffrons beaucoup, qu’ils nous aident. Qu’ils nous aident avec la nourriture, avec les vêtements. Qu’ils nous aident avec tout ce qu'on peut donner aux gens qui souffrent."

Entre ruines et espérance, ces familles reconstruisent leur vie, avec ou sans aide.