De nombreux partis d'opposition sur le continent africain accusent les pouvoirs en place de biaiser la bonne tenue des élections qu'ils organisent par l'instauration des systèmes de fraudes massives en vue de maintenir les présidents en poste. Ces critiques sont récurrentes en dépit de l'existence dans ces pays des commissions électorales nationales "indépendantes". Conséquences, les formations politiques élaborent des stratégies ou des stratagèmes pour contraindre les pouvoirs à bien organiser les élections et surtout à respecter le verdict des urnes comme ce fut le cas dans certains: Sénégal, Bénin Ghana, Kenya en dépit des imperfections constatées.
Parmi ces stratégies, il ya les manifestations de rue, les pourparlers avec les pouvoirs sous l'égide des partenaires extérieurs ou encore le boycott pur et simple.
Face à ce cercle vicieux, l’on se demande si ces boycotts, érigés en stratégie ou stratagème politique, sont payants à la longue ?
Pour essayer de répondre à cette interrogation, Eric Topona reçoit trois invités sous l'Arbre à palabres:
- Nathaniel Olympio, coordinateur de la Coalition "Touche pas à ma constitution au Togo, une coalition opposée au changement de constitution votée le 25 mars 2024 par l’Assemblée nationale.
- Yves Stéphane Mbele, politologue.
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